Lors du Conseil communal du 30 mai 2016, j’avais interpellé sur l’intégration des personnes handicapées dans la vie communale, en mettant l’accent sur l’accessibilité des bâtiments.


J’avais notamment pointé le fait que si une rampe avait été placée pour permettre l’accessibilité de la maison communale aux personnes handicapées, le poids de la porte d’entrée rendait l’accès au bâtiment difficile. Il m’avait été répondu par Madame l’Echevine Namli que le Collège avait conscience du problème et qu’un « dossier » avait été déposé au Collège afin de faire réaliser une « étude » à ce sujet.

Sept mois plus tard, rien n’a changé.

Par ailleurs, l’accessibilité des personnes handicapées aux bâtiments communaux est également entravée par le délai de réparation des ascenseurs. Ainsi, il a fallu plusieurs mois pour que l’ascenseur de la maison communale soit réparé. L’ascenseur du Lycée Guy Cudell a été en panne pendant plusieurs mois, de même que l’ascenseur de l’Académie des Beaux-Arts qui était en panne depuis mai et qui vient seulement d’être réparé.

Mes questions sont donc les suivantes :

  1. Pouvez-vous m’indiquer quand ces mesures seront prises afin que la porte d’entrée de la maison communale ne soit enfin plus un obstacle pour les personnes à mobilité réduite ?
  2. Pouvez-vous apporter réponse aux questions suivantes, posées le 30 mai 2016, et auxquelles il n’avait pas été répondu :
    1. Un organe de consultation des personnes handicapées, tel que recommandé par la Charte de la personne handicapée, a-t-il été mis en place au sein de la Commune ? SI oui, quelle forme a-t-il pris, quelle est sa composition et combien de fois s’est-il réuni ? Si non, dans quel délai et sous quelle forme celui-ci sera-t-il installé ?
    2. Combien de personnes avec un handicap l’administration communale compte-t-elle parmi son personnel ? Combien cela représente-t-il en termes de pourcentage du personnel communal ?
  3. Concernant les ascenseurs :
    1. La firme ayant installé les ascenseurs ne doit-elle pas en assurer le bon fonctionnement par la suite? Ou, comme pour ce qui concerne les chaudières, une entreprise a-t-elle été désignée pour effectuer ces réparations lorsque cela est nécessaire ?
    2. Dans tous les cas, quelles sont les conditions mentionnées dans les contrats et quelles sont les éventuelles pénalités prévues pour les retards ? Ces pénalités ont-elles été réclamées? Si oui, à combien se montent-telles ? Si non, pourquoi ?
    3. Quelles démarches ont été entreprises pour exiger de la firme la réalisation dans des délais raisonnables de ces réparations? Pourquoi ces démarches ont-elles, visiblement, échoué ?