Mouhssin.jpg Les candidat(e)s ECOLO aux prochaines élections fédérales et régionales et habitant Saint-Josse se dévoilent pour vous.

Aujourd’hui Ahmed Mousshin, actuellement député régional 7ème candidat effectif ECOLO au Parlement de la Région Bruxelloise.


Ahmed, pourquoi s’être engagé en politique?

Pour l’envie de changer mon quartier et ma ville. Je souhaite le faire avec des gens qui partagent ma vision de la cité.

Quels seraient tes chevaux de bataille si tu es élu?

Mon projet pour Bruxelles est de poursuivre mon combat pour une région plus juste et plus verte, où les libertés de conviction et d’expression sont respectées et où la différence n’est plus un obstacle, mais un atout.

En quoi Ecolo est-il différent des autres partis?

La démocratie interne et le fonctionnement collectif permettent de co-construire un projet qui n’est pas corporatiste, mais qui défend l’intérêt général en tenant compte des minorités. Nous agissons dans un esprit de collaboration et non de concurrence.

Pourquoi la politique est-elle importante?

La politique est la gestion de la cité. Je crois profondément qu’entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté (sans limites) qui opprime et la loi qui affranchit. Dés lors en l’absence de règles, c’est la loi du plus fort qui s’impose. Nous devons faire des lois qui permettent de développer la sécurité sociale, préservent notre environnement et protègent les plus faibles.

Pourrais-tu nous faire partager un coup de coeur personnel? Une passion? Une envie particulière?

Lors de cette législature, j’ai déposé une ordonnance de lutte contre le gaspillage alimentaire qui favorise le don des invendus.

J’ai rencontré de nombreuses associations et j’ai été impressionné par le dévouement des membres de celles-ci. Je souhaiterais améliorer le système pour permettre à ces derniers de travailler dans de meilleures conditions.

Question complémentaire de la précédente: un coup de gueule particulier?

L’hypocrisie et le double discours. Lors d’une visite dans un centre de femmes battues, j’ai rencontré plusieurs mamans, ayant des enfants en situation de handicap. Elles étaient travailleuses sans-emploi et ont été convoquées par l’ONEM, car elles ne « cherchaient » pas activement un emploi. Le gouvernement fédéral pense-t-il vraiment qu’en harcelant ces citoyennes, elles auront plus de chance de trouver du travail ou un logement ?

Un dernier message pour la route?

Là où certains se contentent de faire le constat de ce qui ne va pas, ECOLO propose des solutions et un monde tel qui pourrait être, fait de solidarité et de respect.