En novembre 2013, ECOLO interpellait le Bourgmestre sur la situation alarmante des crèches de Saint-Josse, suites aux nombreuses plaintes de parents inquiets concernant l’encadrement et l’état de délabrement de la crèche Reine Elizabeth à Saint-Josse. Cette crèche est la principale et la plus grande de la commune, elle peut accueillir 60 enfants.


De nouvelles visites ont été faites par la coordinatrice d’accueil en février. Le rapport de l’ONE a été communiqué au Bourgmestre. Et les conclusions sont que depuis mars 2013, des entretiens collectifs et individuels ont été nombreux.
Mais que les améliorations sont insuffisantes et jamais inscrites dans la durées. Les dysfonctionnements portent sur le non-respect de qualité, un projet pédagogique obsolète et que l’agent du service communal chargé par exemple de la rénovation de la section bébés a été muté sur un autre chantier, alors qu’il n’y a plus d’eau chaude dans cette section. La coordinatrice demande donc, le retrait de l’attestation et de l’agrément pour cette crèche. Si cette décision est prise, cela signifie pas que la crèche devra fermer, mais elle ne bénéficiera plus du financement de l’ONE, car elle ne répond plus aux conditions de qualité.

Le Bourgmestre était conscient de la gravité de la situation, puisque les visites effectuées par l’ONE courant mars 2013, mettaient en évidence une situation catastrophique. Les conclusions du rapport des inspections expliquent que « globalement et à cause des nombreux dysfonctionnements, l’infrastructure de la crèche ne permet plus d’assurer ni vie saine, ni sécurité physique des enfants accueillis. »

Six mois plus tard, le 20 septembre 2013, une nouvelle visite est organisée pour vérifier que le Bourgmestre a bien tenu ses engagements. Le constat est que « malgré le caractère urgent des travaux prévus par l’administration communale, seules deux réalisations ont été constatées, pose d’une moustiquaire dans la cuisine et création de sas dans deux sections avec des barrières inadéquates et non-réglementaires ».

Nous dénonçons l’attitude laxiste du bourgmestre qui avertit des mauvaises conditions d’accueil des bébés et des petits enfants et des conditions de travail des puéricultrices n’a pas pris à bras le corps le problème.
Nous demandons au Bourgmestre de mettre immédiatement tout en œuvre pour répondre aux demandes de l’ONE. Et d’investir les 3 millions d’euros octroyés par la région pour le boom démographique à la rénovation de nos crèches, plutôt qu’à l’achat d’un immeuble de 16 millions d’euros pour la nouvelle maison communal.