Michaël, pourquoi s’être engagé en politique?
Parce qu’on ne peut pas rester les bras croisés face aux multiples crises (économique, sociale, environnementale) auxquelles nous faisons face. Parce qu’on ne peut rester les bras croisés face aux solutions court-termistes, inspirées par l’austérité et le « chacun pour soi », que certains voudraient nous imposer. Parce que s’investir en politique permet de sensibiliser à ces enjeux, de promouvoir des solutions alternatives pour y faire face et d’agir pour changer la donne!
Quels seraient tes chevaux de bataille si tu es élu?
En tant que 4ème candidat à la Chambre, dans la circonscription de Bruxelles, je défendrai quatre mesures clés :
- L’individualisation des droits sociaux, afin que le statut de cohabitant ou même la colocation ne mènent pas à une diminution des allocations sociales.
- Une réforme fiscale qui met l’économie au service de la société, notamment en globalisant les revenus soumis à l’imposition et en ciblant les aides sur les PME, créatrices d’emplois non-délocalisables.
- Des outils qui permettent de lutter efficacement contre toutes les formes de discriminations.
- Des propositions ambitieuses en matière de limite du cumul des mandats et de lutte contre les conflits d’intérêts.
En quoi Ecolo est-il différent des autres partis?
Parce que Ecolo pose des questions nouvelles et répond d’une nouvelle manière aux questions classiques !
En l’absence d’Ecolo, qui parlerait des énergies renouvelables, de mobilité alternative ou encore d’éthique en politique ? Autant de nouveaux défis qui caractérisent le 21ème siècle.
En l’absence d’Ecolo, qui proposerait les emplois (verts) de demain, un nouveau projet pour l’école et une meilleure représentation des femmes dans les lieux de décision ? Autant de défis, connus de longue date, mais dont la résolution nécessite des réponses innovantes.
Pourquoi la politique est-elle importante?
C’est en politique qu’on débat et met en œuvre des projets qui ont une influence considérable sur le quotidien de chacun. La politique est donc l’outil qui permet de construire une société plus juste, solidaire et émancipatrice, où les hommes peuvent être davantage que des travailleurs et des consommateurs.
Pourrais-tu nous faire partager un coup de coeur personnel? Une passion? Une envie particulière?
L’accès des bruxellois à des emplois de qualité et non-délocalisables, dans le secteur de la construction. D’une part, les bruxellois ont pu suivre des formations aux techniques et matériaux de construction respectueux de l’environnement (bon pour la formation !).
D’autre part, les ménages bruxellois ont été aidés à recourir à ces techniques et matériaux qui réduisent leur consommation énergétique (bon pour l’environnement et le portefeuille !).
Enfin, les ménages qui ont rénové grâce aux aides ont permis aux PME bruxelloises d’engager des travailleurs qui ont suivi les formations (bon pour l’emploi !).
Question complémentaire de la précédente: un coup de gueule particulier?
Toutes les mesures prises par le gouvernement fédéral pour exclure les chômeurs. Parce que ces mesures ciblent directement les jeunes. Parce qu’elles sont injustes, puisqu’elle font payer la crise à ceux qui n’en sont pas responsables, au lieu de chercher à leur proposer de l’emploi en suffisance. Parce qu’elles sont inefficaces et ne font que rediriger les chômeurs vers les CPAS, en les appauvrissant au passage…
Un dernier message pour la route?
Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours me joindre personnellement pour discuter de tout cela et du reste …