L’année commençait dans le quartier nord, premier janvier, la nuit tombait et avec elle les températures. Et pourtant rue de la rivière et place Saint Lazare de nombreux habitants étaient privés de lumière ou de chauffage.


En cause ? Un énième problème électrique dans le quartier. 2016 avait déjà vu une demi-dizaine d’incidents, le plus souvent sur le réseau basse-tension.

On connaît l’impact de ce genre de panne sur la gestion des stocks des commerces locaux (fraicheur des produits des épiceries, snacks, night shop et autres commerces HORECA du quartier), sur l’usure des équipements électro-ménagers et électriques des habitants, y compris des chauffe-eau, des radiateurs ou des frigos.

On sait aussi que la population du quartier n’a pas forcément les moyens de se doter d’équipements neufs disposant de protections intégrées, ni d’ailleurs de toujours réparer ou remplacer les objets endommagés.

La question qui se pose donc est celle de la qualité du réseau électrique du quartier nord ainsi que, plus généralement, dans la commune. Les investissements nécessaires ont-ils été réalisés ? Quelle est l’activité des représentants de la commune au sein des intercommunales et des organismes chargés de l’entretien des infrastructures ? Relayent-ils ces problèmes, dont ils sont potentiellement tout aussi victimes que l’ensemble de nos concitoyens ?

Dans le détail, nous souhaiterions donc obtenir réponse aux questions suivantes :

  • Quelle est, quartier par quartier de St-Josse, la fréquence des pannes répertoriées sur les réseaux haute et basse tension, et quelle est la fréquence de ces pannes pour l’ensemble de la région Bruxelloise ?
  • Quel est l’âge moyen de l’infrastructure d’alimentation électrique de la commune ?
  • Quel plan d’investissement dans l’infrastructure électrique tennoodoise est actuellement prévu ?